Cauchemar
Faune

Les Dibbouks

Les Dibbouks sont de dangereuses âmes errantes. Ce peuvent être les âmes de personnes retenues sur terre pour une raison ou pour une autre (malédiction, etc.), transformées de manière hideuse par leur condition (les Dibbouks souffrent énormément de leur séparation d'un corps). Les Dibbouks ne cherchent qu'à se venger de leur condition, le plus souvent en tuant tous les êtres vivants qu'elles peuvent, de manières atroces.

Les Dibbouks peuvent posséder des personnes. Généralement, elles sont trop faibles pour s'emparer de quelqu'un possédant déjà une âme, et elles recherchent les corps qui en sont privés, ou dont l'âme est temporairement endormie (personnes assommées, dans le coma, etc.). La personne dont s'est emparée le Dibbouk parle alors d'une voix qui n'est pas la sienne, et ses lèvres, lorsqu'elles bougent, ne semblent pas être l'endroit d'où partent les paroles. De plus, parfois, le Dibbouk ne maîtrise pas totalement le corps d'emprunt, lequel est alors soumis à certaines déformations. Le Dibbouk contraint toujours sa victime à des actes réprouvés par la personne possédée lorsqu'elle est à son état normal. Lorsque la personne ne sera plus possédée par le Dibbouk (par un exorcisme chamanique, par exemple, au cours duquel le chaman devra faire avouer son nom véritable au Dibbouk avant de le cchasser), elle n'aura aucun souvenir des actes qu'elle a commis... Le Dibbouk dispose de certains traits qui peuvent le trahir. Tout d'abord, il est doté d'une force surhumaine, bien supérieure à celle de la personne possédée. Ensuite, il peut faire léviter le corps d'emprunt. Enfin, il se met parfois à parler dans une langue étrangère sans s'en rendre compte...

A l'état naturel, les Dibbouks ont la forme d'une brume horrible et noirâtre de la taille d'un enfant, dans laquelle apparaît le visage défiguré par la haine de l'esprit. A noter que seuls les chamans peuvent voir les Dibbouks, en se mettant au centre d'un de leurs Cercles Spirituels tracé sur le sol.

Carnets de voyage, [IV, Quinte Soldéol Sud 1211]
Extrait n°6 sur 10

Quelques mots pour le Conteur...

Et si... :

un jeune marié s'est fait tuer par son meilleur ami, jaloux de lui. Ce dernier en a profité pour se rapprocher de l'épouse de son ami. Mais le Dibbouk du jeune marié vient de prendre possession de son épouse. Une fois qu'il aura vengé sa propre mort, pourra-t-il sortir du corps de son épouse, ou cherchera-t-il à tuer encore et encore ?...

Et si... :

des meurtres atroces sont commis en ville depuis une semaine. Les PJ vont devoir enquêter, et arriver à chasser le Dibbouk (peut-être au moyen d'un Miroir des Âmes ?).

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